La jeune Scout, son frère Jem et leur père Atticus vivent dans une petite ville d’Alabama. Les enfants, intrépides et élevés « comme des sauvages » supportent patiemment le carcan scolaire en attendant l’été et ses jeux d’extérieur. La narratrice, Scout, raconte avec piquant son quotidien d’enfant sous l’égide d’un père avocat, commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. L’humour de la gamine donne du dynamisme à un récit qui se déroule pendant les années trente, à l’époque de la Grande Dépression.
Mon frère Jem allait sur ses treize ans quand il se fit une vilaine fracture au coude mais, aussitôt sa blessure cicatrisée et apaisées ses craintes de ne jamais pouvoir jouer au football, il ne s’en préoccupa plus guère. Son bras gauche en resta un peu plus court que le droit ; quand il se tenait debout ou qu’il marchait, le dos de sa main formait un angle droit avec son corps, le pouce parallèle à la cuisse. Cependant, il s’en moquait, du moment qu’il pouvait faire une passe et renvoyer le ballon. Bien des années plus tard, il nous arriva de discuter des évènements qui avaient conduit à cet accident.
Harper Lee. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur. 1960
Les premières lignes sont des rendez-vous hebdomadaires initiés par Ma Lecturothèque. Les Premières lignes des autres participants sont à découvrir sur son blog.
9 réflexions sur « Premières lignes #48 »