La vengeance de la laide contre les belles… La cousine Bette déplace ses pions : son ancien amant devenu artiste reconnu, sa belle et noble cousine, Hortense la jeune mariée, Mme Marneffe, la voisine attirée par le luxe, les vieux beaux ruinés par les jeunes femmes vénales… Le portrait de la bourgeoisie du début du XIXe siècle promet d’être impitoyable.
Vers le milieu du mois de juillet de l’année 1838, une de ces voitures nouvellement mises en circulation sur les places de Paris et nommées des milords cheminait, rue de l’Université, portant un gros homme de taille moyenne, en uniforme de capitaine de la garde nationale. Dans le nombre de ces Parisiens accusés d’être si spirituels, il s’en trouve qui se croient infiniment mieux en uniforme que dans leurs habits ordinaires, et qui supposent chez les femmes des goûts assez dépravés pour imaginer qu’elles seront favorablement impressionnées à l’aspect d’un bonnet à poil et par le harnais militaire.
Honoré de Balzac. La Cousine Bette. 1846
Les premières lignes sont des rendez-vous hebdomadaires initiés par Ma Lecturothèque. Les Premières lignes des autres participants sont à découvrir sur son blog.
En effet, ça promet ! Bonne lecture à toi =)
PS : j’adore les vieilles éditions de ce genre.
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Merci ! Cette vieille édition a du charme mais part en lambeaux à chaque trajet en métro !
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Ah oui, c’est l’inconvénient
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J’ai adoré la cousine Bette, remarquable, grinçant, drôle et tragique !!! ouahhh
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Quelqu’un me l’a conseillé, peut-être toi ? Dans tous les cas, la vieille rageuse promet de bien mener tout ce petit monde avide de luxe et de reconnaissance sociale !
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